Les débouchés professionnels

Tout comme les poursuites d’études envisageables après l’obtention du baccalauréat STL-Biotechnologies,

les débouchés professionnels accessibles après l’une des formations présentées dans l’onglet précédent sont, de la même façon, très diversifiés.

 

Afin d’en avoir un aperçu non exhaustif, vous pouvez consulter ci-dessous

quelques parcours d’anciens élèves de STL-Biotechnologies du lycée Janot :

 

Elody :
« Après l’obtention de mon baccalauréat STL-biotechnologies, j’ai poursuivi mes études en Brevet de Technicien Supérieur en Analyses de Biologie Médicale (BTS ABM), puis ai obtenu l’Attestation de Formations et Gestes aux Soins d’Urgences. Ces diplômes m’ont permis de devenir technicienne de laboratoire, dans le service de biologie de la reproduction, puis dans le service d’hématologie de l’hôpital Ténon, à Paris.

En étant technicienne de laboratoire il y a une possibilité d’évolution de carrière en se spécialisant comme technicien qualité, technicien d’hygiène surtout dans les hôpitaux, et par la suite, cadre de santé en hôpital. »

 

Théo :
Le bac STL-Biotechnologies m’a permis de m’orienter vers un Diplôme Universitaire de Technologies Génie Biologique, option Industries Agroalimentaires et Biologiques (DUT GB-option IAB) car je ne me voyais pas toute ma vie dans un laboratoire.
J’ai ensuite fait une licence professionnelle ingénierie de production alimentaire, en alternance où j’ai pris goût au management et au pilotage des machines.
Je suis parti chez Duc en tant que chef d’équipe où je suis parti au bout de un an.
Et depuis août 2014, je travaille chez Daco France où j’exerce au poste chef d’atelier avec une équipe de 50 à 200 personnes à gérer en 3*8. »

 

Maria :
« J’ai suivi une licence de biologie moléculaire, puis un master Biologie de la santé. Parallèlement, je suis technicienne supérieure à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, à l’hôpital Robert Debré et a l’hôpital Bichât en biologie moléculaire.
J’aimerais devenir cadre au sein du pôle de biologie moléculaire où je travaille. »

 

Gary :
« Après l’obtention du bac STL, j’ai suivi un BTS métiers de l’eau, puis suis rentré à l’École Polytech de Tours afin de préparer le diplôme d’Ingénieur en Génie de l’Aménagement et de l’Environnement, option Ingénierie des Milieux Aquatiques.

Je suis maintenant ingénieur, chargé d’études des milieux aquatiques dans un bureau d’études. Je peux par la suite devenir chef de projet pour la conception urbaine, territoriale et environnemetale, ou encore responsable d’une bureau d’études en aménagement et environnement. »

 

Angélique :
« Après les 2 années de STL, j’ai fait un BTS BioAnalyses et Contrôles. Puis, j’ai souhaité m’arrêter pour rentrer dans la vie active. Ma première expérience professionnelle était technicienne de laboratoire dans une industrie laitière. J’ai ensuite obtenu un CDD aux Grands Moulins de Paris, puis j’ai quitté le laboratoire pour un CDI dans un laboratoire médical, pour faire du prélèvement et des analyses. Aujourd’hui je suis en train de passer mon certificat de prélèvement sanguin. Celui-ci m’ouvrira encore plus de portes. »

 

Dorian :
« Après l’obtention de mon bac STL-biotechnologies, j’ai suivi un BTS BioAnalyses en Contrôles (BTS BAC), puis une licence professionnelle de génomique à l’Ecole Nationale de Chimie, Physique et Biologie (ENCPB). Après avoir été embauché pour effectuer un remplacement en tant qu’Agent Spécialisé contractuel à la Police Technique et Scientifique, j’ai passé le concours interne d’Agent Spécialisé de Police Technique et Scientifique (ASPTS), que j’ai obtenu. J’ai ainsi pu travailler pendant 3 ans en tant qu’ASPTS. Après ces trois années d’expérience, j’ai ensuite décidé de passer le concours de Technicien à la Police Technique et Scientifique afin de monter en grade. J’ai également obtenu ce concours, ce qui me permet depuis, d’exercer à la Police Technique et Scientifique en tant que Technicien. Après encore quelques années d’expérience, je pourrai passer un autre concours afin de devenir Ingénieur en Chef. »

 

Hélène :
« Je suis maintenant docteur vétérinaire, dans une clinique vétérinaire dédiée aux NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie).
Après 2 (très éprouvantes) années de prépa TB , j’ai intégré l’école par le concours A-TB (8 places pour les 4 écoles)
La prépa, c’est vraiment difficile, mais ça en vaut la peine ! Une fois entrée à l’Ecole vétérinaire, j’en suis sortie diplômée vétérinaire, car si la sélection est drastique à l’entrée, le cursus est long mais se valide assez facilement en travaillant bien pour les partiels.
J’ai absolument tenu à passer par la série technologique pour tenter l’entrée en école véto plutôt que la série générale pour 1 raison principale : la possibilité de faire beaucoup de travaux pratiques !
La 2ème raison : comme cette voie est encore peu empruntée pour accéder aux écoles véto, je me sentais plus à l’aise pour parvenir à mes fins (c’est à dire que l’état d’esprit pour passer ce genre de concours étant très élitiste et compétitif, je me sentais plus capable d’être parmi les premiers sur un concours de 160 participants, plutôt que sur 4000…
Les atouts de la STL-biotechnologies pour intégrer la prépa TB et ensuite l’école véto : on a une très bonne base en biotechnologies (biologie, biochimie…) et en manipulations, on acquiert les bases du raisonnement scientifique et de la rigueur des protocoles.
Ce que j’ai aimé en STL-biotechnologies sont : les matières en rapport avec la biologie, les manips de biochimie et de microbiologie en particulier. »

 

Morgan :
« J’ai suivi, après l’obtention du bac STL-biotechnologies, un BTS Qualité dans les Industries Alimentaires et Bio-Industries (BTS QIABI, nouvellement nommé BioQualité), par alternance.
Une fois le BTS obtenu, l’entreprise où j’ai réalisé mon stage d’alternance m’a proposé un CDI et j’occupe actuellement le poste d’Assistant Qualité – Responsable Analyses et Contrôles chez Proalim à Autun.
La série STL m’a apporté bon nombre de connaissances dans le domaine scientifique, de la biologie à la microbiologie, en passant par le médical et l’alimentaire.
Le BTS QIABI m’a permis d’accentuer les acquis de STL en les appuyant dans le domaine alimentaire et des bio-industries.
Les différents acquis scientifiques microbiologiques, biologiques et pratiques m’ont servi dans mon métier. En effet, je suis le seul autorisé par la Responsable Qualité à gérer les contrôles microbiologiques et biologiques des produits fabriqués (analyses microbiologiques sous traitées pour la plupart, mais je reste l’interlocuteur de Proalim vis-à-vis des laboratoires externes). »

 

Amélie :
« Après l’obtention de mon bac STL-biotechnologies, j’ai suivi une formation de licence Sciences de la Vie, puis j’ai obtenu un Master 1 Ecosciences-spécialité Microbiologie, puis un Master 2 Microbiologie moléculaire, Pathogénie et Écologie microbienne. J’ai choisi ensuite de poursuivre mes études en réalisant un doctorat en Sciences Biologiques, à Liverpool, dont le thème est : la nitrification dans les sols alcalins. Après l’obtention de ce dernier diplôme, j’aimerais revenir chargée de recherche en microbiologie environnementale. »

 

Florian :
« Suite à ma formation en série STL-biotechnologies, j’ai passé le concours d’infirmier, que j’ai obtenu. J’ai ensuite suivi la formation d’infirmier à l’IFSI (Institut de Formation aux Soins Infirmiers) pendant 3 ans, et à l’issue de cette troisième année, j’ai obtenu le Diplôme d’État d’infirmier.

J’ai ensuite travaillé en tant qu’infirmier pendant trois ans dans le service des urgences / SMUR au centre hospitalier de Sens, puis suis devenu infirmier libéral collaborateur dans l’Yonne. »

 

Cassandra :
« J’ai choisi de m’orienter, après l’obtention de mon bac STL-biotechnologies, vers le BTS Anabiotec (Analyses Agricoles, Biologiques et Biotechnologiques), puis vers une licence professionnelle de Recherche Clinique. J’ai également passé le diplôme de Certificat de Capacité pour Effectuer des Prélèvements Sanguins (CCEPS).

Ces diplômes m’ont permis de devenir Technicienne d’Eudes Cliniques (TEC) au Centre Hospitalier d’Auxerre, dans le service Unité de Recherche Clinique. Mon métier consiste à contribuer à la réalisation d’une étude clinique ou d’un essai clinique, sous la responsabilité d’un médecin investigateur. Je participe également à la sélection des patients et à leur information, assure leur suivi et veille à leur sécurité pendant l’étude conformément au protocole, aux Bonnes Pratiques Cliniques et la la règlementation en vigueur. J’assure également le remplissage des cahiers d’observation ainsi que la gestion des prélèvements sanguins, j’accueille l’ARC (Assistant de Recherche Clinique) promoteur pour les visites de monitoring et gère l’archivage des documents étude à la clôture du centre. »

 

Maxime :
« Après mes années de première et terminale STL-Biotechnologies, j’ai voulu faire mes études en suivant le BTS Biotechnologies. Grâce à cette formation, j’ai pu réaliser deux stages en laboratoire d’analyse médicales et en Centre Hospitalier Régional (dans le secteur virologie et biologie moléculaire). Après l’obtention de mon diplôme, je suis devenu technicien de Recherche au Centre de Ressources Biologiques au CHRU de Besançon.

Le BTS Biotechnologies me permet de travailler dans les industries agro-alimenaires, pharmaceutiques, cosmétiques, agricoles, environnementales, ou encore dans la recherche fondamentale ou la recherche clinique. »

 

Violaine :
« Suite à l’obtention du baccalauréat STL-Biotechnologies, j’ai commencé mes études en suivant une Licence de Sciences et Technologies de la Santé, à l’Université. J’ai obtenu ensuite un Master 1 Qualité des Aliments et Sensorialité (M1 QAS), puis un Master 2 Procédés Fermentaires pour l’Agro-Alimentaire, Bin et Bières (M2 PFAA-VB), à l’Institut de la Vigne et du Vin de Dijon et la Haute École Provinciale de Hainault-Condorcet, en Belgique.

Grâce à ces formations, j’ai réalisé des stages dans plusieurs brasseries différentes, en France, en Belgique, en Suisse, et au Canada.  Et l’obtention de ces diplômes spécialisés m’ont permis d’exercer le métier de brasseuse. »

 

Yvon :
« Grâce à mon bac STL-biotechnologies, j’ai pu suivre la formation du BTS Métiers de l’eau, qui m’a permis de devenir agent de maintenance au service de l’eau du Grand Sénonais « La Sénone ». Avec ce métier, j’assure différentes missions au sein de la station d’épuration : le suivi des ouvrages de production et de stockage d’eau potable, leur maintenance et leur entretien.

Par la suite, grâce à l’acquisition de mon expérience, je peux passer des concours afin de devenir : agent de maîtrise ou technicien territorial, ou bien ingénieur territorial. »

 

Flora :
« Je suis actuellement technicienne de laboratoire. Pour effectuer ce travail, j’ai obtenu un DUT génie biologie-option analyses biologiques et biochimiques (DUT GB-option ABB). Je trouve que c’est une bonne suite après le bac STL-biotechnologies.
Pour ce métier de technicienne de laboratoire, je fais la formation de capacité aux prélèvements sanguins afin de pouvoir faire les prises de sang. »

 

Emilie :
« Après le bac j’ai décidé de suivre une formation de préparatrice en pharmacie. C’est un brevet professionnel, un diplôme que l’on passe en 2 années d’apprentissage en CFA. L’apprentissage nécessite que l’on trouve un patron donc un pharmacien titulaire ou gérant d’une pharmacie d’officine (en ville) ou une PUI (pharmacie d’un centre hospitalier ou d’une clinique).
Suite à l’obtention du diplôme, divers débouchés sont possibles :
   * Préparatrice en pharmacie d’officine ;
   * Préparatrice en pharmacie chez les fournisseurs des pharmacies ou en industries sur les lignes de production des médicaments ;
   * Préparatrice en parapharmacie.
Mais il y aussi possibilité de continuer la formation avec deux diplômes particuliers :
   * Le DPPH ou diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière, que l’on passe en un an en apprentissage. Nécessite de se faire financer par un hôpital et de trouver divers stages en rapport avec la formation.
   * Le diplôme de dermo-cosmétique : qui permet de se spécialiser dans la cosmétique notamment si l’on veut travailler en parapharmacie. »