La Biotech’, une science intéressante ?!… Et utile !

L’antibiothérapie, c’est simple !

Cette technique permet de trouver pour quels antibiotiques une bactérie qui contamine un patient est sensible, c’est-à-dire, quels antibiotiques sont efficaces pour tuer ou empêcher la croissance de cette bactérie.

Attention ! Les antibiotiques n’ont aucune action contre les virus ! On ne peut donc pas soigner un patient contaminé par le SIDA ou le coronavirus avec des antibiotiques (sinon, ce serait trop simple !…).

 

Pour en revenir à l’activité, nous avons ensemencé une gélose Mueller-Hinton avec la bactérie à l’origine de l’infection urinaire d’un patient.

Puis, nous avons déposé cinq disques d’antibiotiques sur la gélose.

 

24 h après incubation à 37 °C, nous avons observé les disques d’antibiotique sur la gélose. Certains d’entre eux présentaient un cercle sans bactérie autour d’eau ; d’autres étaient entourés de bactéries qui se sont développées sans obstacle.

Nous avons ensuite mesuré le diamètre de ces zones sans bactéries, appelées aussi : zones d’inhibition. Puis, en comparant à des abaques de lecture, nous avons pu déterminer si la bactérie étudiée était résistante, intermédiaire ou sensible aux cinq antibiotiques testés.

 

Les résultats obtenus sont les suivants :

La bactérie étudiée est résistante à l’ampicilline, la minocycline, la pénicilline et la lincomycine, mais elle est sensible à l’amikacine.

On peut conclure que l’antibiotique que le médecin prescrire au patient infecté est : l’amikacine.

 

Article rédigé par Aaron, Laura, Soren et Thomas – Seconde 1 – 13 décembre 2021